ITA

La carbonaia è il processo di trasformazione del legname verde in carbone, una procedura spesso complicata che richiedeva costanti attenzioni. Prima di tutto era necessario preparare la piazza del carbone, una piccola radura nel bosco, riparata dai venti e se possibile vicino a un corso d’acqua per ridurre il pericolo di incendio. In seguito, si sceglieva la legna più fine (quella più grossa era venduta come legna da ardere) e il carbonaio costruiva l'occhio della carbonaia al centro della piazza: una struttura fatta con 3 o 4 pali che chiudeva con una serie di tronchetti. In alto lasciava un foro per la fuoriuscita del fumo, che serviva anche per l’accensione e per l’alimentazione del fuoco. Attorno a questa struttura, si costruiva il cumulo di legna in cerchi concentrici, fino a raggiungere i 2-3 metri di altezza. Infine, la superficie esterna veniva ricoperta prima con muschio e frasche verdi, poi con terra umida, dove si praticavano dei fori (detti fumaioli) che servivano per regolare la carbonatura e renderla omogenea.
Dopo 5-6 giorni il carbone era pronto per essere imballato in sacchi di iuta e trasportato a spalla fino ai luoghi di carico per la vendita. Si potevano produrre due tipi di carbone: quello ottenuto da piante spontanee - per questo detto “di salvatico” (selvatico in dialetto versiliese) - considerato il migliore per gli usi domestici, e quello dolce, ottenuto dal legno di castagno che bruciava più lentamente ed era usato nelle ferriere e nelle fucine dei fabbri. 

 La vita del carbonaio era molto dura e disagiata: era costretto a vivere lontano da casa per giorni o addirittura mesi poiché la carbonaia veniva costruita lontano dai paesi e doveva adattarsi a dormire nel bosco, in una grotta o in un capanno improvvisato e a mangiare poco e male. Inoltre, il fumo irritava gli occhi, la gola, la pelle e penetrava anche nei polmoni, compromettendo la salute.

FR

La charbonnerie est le processus de transformation du bois vert en charbon, une procédure souvent compliquée qui nécessitait une attention constante. Tout d’abord, il était nécessaire de préparer la place du charbon, une petite clairière dans la forêt, à l’abri des vents et, si possible, à proximité d’un cours d’eau pour réduire le risque d’incendie. Ensuite, on choisissait le bois le plus fin (le plus gros était vendu comme bois de chauffage) et le charbonnier construisait l’œil du charbonnier au centre de la place: une structure faite de 3 ou 4 poteaux qu’il fermait avec une série de bûches. En haut, il laissait un trou pour la sortie de la fumée, qui servait également à l’allumage et à l’alimentation du feu. Autour de cette structure, on construisait le tas de bois en cercles concentriques, jusqu’à atteindre 2-3 mètres de hauteur. Enfin, la surface extérieure était d’abord recouverte de mousse et de frêne verts, puis de terre humide, où étaient pratiqués des trous (appelés cheminées), qui servaient à réguler la cuisson et à la rendre homogène.
Après 5-6 jours, le charbon était prêt à être emballé dans des sacs en jute et transporté à l’épaule jusqu’aux lieux de chargement pour la vente. On pouvait produire deux types de charbon : celui obtenu à partir de plantes spontanées - pour cela dit "de salvatico" (sauvage en dialecte versilien) - considéré comme le meilleur pour les usages domestiques, Et le doux, obtenu à partir du bois de châtaignier qui brûlait le plus lentement et était utilisé dans les forges et les forges des forgerons.

La vie du charbonnier était très dure et inconfortable: il était obligé de vivre loin de sa maison pendant des jours voire des mois car la charbonnière était construite loin des villages, il devait s’adapter à dormir dans les bois, dans une grotte ou dans une cabane improvisée et à manger peu et mal. De plus, la fumée irritait les yeux, la gorge, la peau et pénétrait même dans les poumons, compromettant ainsi la santé.