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IL MULO E IL MULATTIERE - LE MULET ET LES SENTIERS MULETIERS

ITA

I piccoli  paesi della montagna, popolati e animati da molteplici attività, erano vere e proprie comunità collegate tra loro grazie alle mulattiere e all’uso del mulo, chiamato “miccio” in dialetto versiliese.

Un animale resistente e forte che divenne il protagonista di uno dei mestieri più antichi, il mulattiere, un lavoro che raccoglie diversi incarichi: trasportare la legna o le persone, portare lettere o messaggi, scambiare merci e rifornire le botteghe dei paeselli.
Furono proprio i mulattieri a creare nuove strade e nuovi sentieri per le montagne dell'Alta Versilia seguendo stretti e ripidi percorsi, attraversando fiumi e valli, valicando passi montani.
L’animale veniva preparato con cura per il trasporto: si metteva la paglia sotto la sella per evitare ferite sul suo dorso; il pelo dell’animale veniva strigliato quotidianamente, e i suoi zoccoli erano sempre controllati / curati. Si portava anche un telo impermeabile arrotolato per coprirlo in caso di pioggia. A volte capitava che la bestia si ferisse ed era compito del mulattiere curarlo preparando una miscela di olio bollito e cenere di paglia per cicatrizzare.
Per ogni mulo, il carico era di circa due quintali. Preparare il carico dei muli era un’operazione complessa: bisognava infatti valutare ad occhio quanta legna o quanta merce poteva trasportare un dato animale (il peso variava se l’animale era giovane o adulto), e inoltre c’era da bilanciare i pesi sui suoi fianchi e sistemare bene il carico in modo che non cadesse durante il trasporto.

 

FR

Les petits villages de la montagne, peuplés et animés par de multiples activités, étaient des communautés reliées entre elles grâce aux chemins muletiers et à l’utilisation du mulet, appelé "miccio" en dialecte de la Versilia.

Un animal résistant et fort qui est devenu le protagoniste de l’un des métiers les plus anciens, le muletier, un travail qui rassemble différentes tâches : transporter du bois ou des personnes, porter des lettres ou des messages, échanger des marchandises et réapprovisionner les magasins des villages. Ce sont précisément les muletiers qui ont créé de nouvelles routes et de nouveaux sentiers pour les montagnes de la Haute Versilia en suivant des chemins étroits et escarpés, en traversant des rivières et des vallées, en franchissant des cols de montagne. L’animal était préparé avec soin pour le transport : on mettait la paille sous la selle pour éviter les blessures sur son dos; le poil de l’animal était nettoyé quotidiennement, et ses sabots étaient toujours contrôlés et soignés. Il portait aussi un drap imperméable enroulé pour le couvrir en cas de pluie. Il arrivait parfois que la bête se blessait et c’était le travail du muletier de le soigner en préparant un mélange d’huile bouillie et de cendres de paille pour cicatriser.
Pour chaque mule, la charge était d’environ deux quintaux. Préparer le chargement des mules était une opération complexe : il fallait en effet évaluer combien de bois ou de marchandises pouvait transporter un animal (le poids variait si l’animal était jeune ou adulte), En plus, il y avait des poids à équilibrer sur ses flancs et un bon équilibre de la charge pour qu’elle ne tombe pas pendant le transport.

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