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LA BIANCHERIA - LE LINGE

ITA

In esposizione parte della donazione di biancheria femminile risalente a fine '800-inizio'900 appartenuta a Lidua Lippi e Marianna Barsotti, sorella di Carlo Barsotti  (1850-1927), emigrato negli Stati Uniti, fondatore del giornale "Il progresso italoamericano" grazie al quale raccolse i fondi necessari a finanziare la realzzazione del tunnel di San Giuliano fra Pisa e Lucca.

Questa biancheria è pervenuta alla pronipote di Lidua, Luisa Lippi, che ne ha fatto dono al Museo.

Queste le foto dei capi, che per motivi di spazio non sono esposti:

  

  

  

  

I CALZEROTTI DI LANA

Fino ai primi anni del dopoguerra, la lana di pecora era comunemente utilizzata per realizzare la biancheria intima di grandi e piccini, con particolare avversione da parte di questi ultimi.

Gli indumenti di lana spesso venivano realizzati in casa dalle donne della famiglia, che conoscevano bene le proprietà uniche della lana di pecora: pratica, calda, termoregolante e avvolgente. In particolare, era assai diffusa la produzione casalinga di calzini e calzettoni, indossati in tutte le stagioni dai cavatori, e dai contadini nei mesi più freddi. Le calze in lana vergine - grazie all'azione antibatterica della lana stessa - prevenivano la formazione di odori mentre le sue fibre, essendo idrofile e capaci di immagazzinare l’umidità, aiutavano a mantenere i piedi sempre asciutti.

I calzini o "calzerotti" venivano realizzati ai ferri con varie tecniche, che prevedevano la lavorazione dalla punta al polpaccio e dal polpaccio alla punta con diversi tipi di tallone secondo utilizzo che se ne doveva fare. Spesso, soprattutto per i calzini degli uomini, si usava molto il tallone rinforzato per renderle più forti nei punti più critici. Qui sono esposte delle “solette” utilizzate appunto sia come rinforzo, sia per “aggiustare” e recuperare i calzerotti rotti, in un’economia del riuso in cui non si buttava niente.

Un’ altra tipologia di calze molto diffuse erano le  cosiddette  “babbucce”, dei calzettoni corti indossati per andare a dormire e tenere i piedi al caldo durante le fredde notti invernali.

PIZZI E MERLETTI

I pizzi e i merletti sono elementi decorativi preziosi, fatti a mano ed eseguiti con dei filiati e l'uncinetto. Normalmente erano le donne che si occupavano della realizzazione dei pizzi e dei merletti, che venivano poi cuciti sulla biancheria, sulle camicette, sulle cuffiette o sui vestiti per abbellirli e renderli più preziosi; con essi, eseguivano anche delle coperte e delle tovaglie, veri e piccoli capolavori.

 

 

FR

En exposition une partie de la donation de lingerie féminine, datée de la fin des années 1800 - début des années 900, qui appartenait à Lidua Lippi et Marianna Barsotti, sœur de Carlo Barsotti  (1850-1927), émigré aux États-Unis et fondateur du journal « Il progresso italoamericano » (Le progrès italo-américain) grâce auquel il a recueilli les fonds nécessaires pour financer la réalisation du tunnel San Giuliano entre Pise et Lucques.

Cette lingerie est parvenue à l’arrière-petite-fille de Lidua, Luisa Lippi, qui en a fait don au Musée.

Voici les photos des vêtements qui, pour des raisons d’espace, ne sont pas exposés:

 

 

 

 

LES CHAUSSETTES EN LAINE

Jusqu’aux premières années de l’après-guerre, la laine de mouton était couramment utilisée pour fabriquer les sous-vêtements pour les petits et les grands.

Les vêtements en laine étaient souvent fabriqués à la maison par les femmes de la famille, qui connaissaient bien les propriétés uniques de la laine de mouton: pratique, chaude, thermorégulatrice et enveloppante. En particulier, la production domestique de chaussettes et de chaussettes hautes, portées en toutes saisons par les ouvriers et par les paysans pendant l’hiver, était très répandue. Les chaussettes en laine vierge - grâce à l’action antibactérienne de la laine elle-même - empêchaient la formation des odeurs tandis que ses fibres, hydrophiles et capables de stocker l’humidité, aidaient à garder les pieds au sec.

Les chaussettes ou "calzerotti" étaient fabriquées aux aiguilles à tricoter avec différentes techniques, qui prévoyaient le travail de la pointe au mollet et du mollet à la pointe avec différents types de talon selon leur usage.  Souvent, en particulier pour les chaussettes des hommes, le talon était renforcé a été utilisé pour les rendre plus résistants dans les points les plus critiques. Ici sont exposées des "semelles" utilisées soit comme renfort, soit pour réparer et récupérer les chaussettes trouées, à l’enseigne d’une économie du réemploi où rien ne venait jeté.

Un autre type de chaussettes très répandu étaient les "babouches", des chaussettes courtes portées pour dormir et garder les pieds au chaud pendant les froides nuits d’hiver.

LES DENTELLES

Les dentelles sont des éléments décoratifs  précieux, réalisés à la main avec des fils et des crochets. Normalement, c’étaient les femmes qui s’occupaient de la réalisation des dentelles, qui ensuite étaient cousues sur les sous-vêtements, les chemisiers, les bonnets ou les vêtements pour les embellir et les rendre plus précieux. Elles faisaient  aussi des couvertures et des nappes qui étaient de petits chefs-d'œuvre.

 

 

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